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dc.contributor.authorRémi de Bercegol, Anthony Goreau-Ponceaud, Shankare Gowda, Antony Raj
dc.date.accessioned2020-07-30T12:31:59Z
dc.date.available2020-07-30T12:31:59Z
dc.date.issued2020-05-14
dc.identifier.urihttps://repository.maseno.ac.ke/handle/123456789/1740
dc.description.abstractEn Inde, le 24 mars 2020 à 20h00, l’annonce soudaine par le Premier Ministre de la mise en place d’un confinement 4 heures plus tard a provoqué une forte panique parmi les populations déshérités. Les images dramatiques de travailleurs migrants fuyant désespérément les grandes villes pour retourner chez eux ont fait le tour du monde. Mais tous ne sont pas partis, loin de là, et nombreux sont ceux qui n’avaient pas d’autres choix que de rester confiner dans les marges. A travers différents témoignages recueillis durant les trois premières semaines du lockdown en Inde, cet article porte sur les conditions très dures du confinement des populations pauvres, et dont la crise a encore renforcé la relégation dans les marges. Outre que les « gestes barrières » contre le virus y soient impossibles à respecter, en raison de la promiscuité et d’un moindre accès à l’eau, la disparition brutale des moyens de subsistance aggrave fortement le faible niveau de vie des habitants. En révélant les effets paradoxaux d’un confinement non adapté aux quartiers pauvres, cet article plaide pour une meilleure prise en compte des ces derniers, pendant et après la crise pandémique.en_US
dc.publisherPôle de recherche pour l'organisation et la diffusion de l'information géographique (CNRS UMR 8586)en_US
dc.subjectconfinement, margin, slum, refugee camps, virus, containment, Indiaen_US
dc.titleConfiner les marges, marginaliser les confins: la souffrance des oubliés du lockdown dans les villes indiennesen_US
dc.typeArticleen_US


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